isabel michaut peintre

1 janvier 2011

2012/2010 Floralies Cascatelles Résurgences

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Un univers tantôt floral, tantôt organique, parfois minéral se condense ou bien se dilate. Il prend, tout en se déployant, de multiples chemins de traverse dans  l’espace visuel, à la manière d’un organisme vivant.

Telles des maillons, par endroits, pourrait-on dire, mailles après mailles, des cellules organiques abstraites se développent, prolifèrent selon un processus qui semble tout d’abord régi par la répétition. La représentation évolue, et développe par la suite une gestuelle plus ample, déliée, qui s’épanouit et libère le tracé du principe rythmique de ses débuts.

Tout s’organise et progresse, à l’intérieur comme à l’extérieur de soi,  selon un mode qui me semble très proche de celui de l’écriture, d’une écriture rendue automatique par le biais du lâcher-prise de la conscience, libérant affects, représentations mentales diverses et paysages intérieurs.

Isabel Michaut

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Floralies Opus 1 à  32

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acrylique sur papier de calligraphie marouflé sur toile

122 x 140 cm, 2011

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acrylique sur papier de calligraphie marouflé sur toile

124 x 172 cm, 2011

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sable, acrylique sur papier de calligraphie marouflé sur toile,

100 x 100 cm, 2011

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acrylique sur papier de calligraphie marouflé sur toile,

53 x 154 cm, 2011

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acrylique sur papier de calligraphie marouflé sur toile,

53 x 170 cm, 2011

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acrylique  sur toile,

62 x 137 cm, 2011

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acrylique sur papier de calligraphie marouflé sur toile,

53 x 85 cm, 2011

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 » L’eau peut être profonde et secrète, ou calme et  lisse. Tantôt vaste comme l’océan, tantôt étroite et méandreuse, elle peut offrir une apparence huileuse et  lustrée, ou écumante et jaillissante. Elle peut se diviser en de multiples sources ou s’engager dans une course lointaine, bondir en jets tumultueux vers le firmament ou dévaler en cascades vers des terres basses. »

Kuo Hsi , peintre de la dynastie Sung

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A l’extrême de l’automne

nous parviendra encore

mêlé de mousses et de lilas

l’écho de la cascade

ravivant le sang

ravivant le chant

au creux de la roche fêlée

François Cheng

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Cascatelles, automne / hiver 2010

acrylique sur papier de calligraphie, 32 x 34 cm.

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 » Toutes ces cascades comme des chevelures, ornées de brutes et natives pierreries, de femmes secrètes, enfouies dans la nature, leur nature comme l’artiste peintre peut l’être dans son dessin encré.

Et des vagues d’aragonites eaux, soulevant leur manteau et vibrant de cils, s’avancent comme des lèvres cherchant le baiser visuel du spectateur ; Vénus lamellibranche est sorte de sa coquille ! »

Rémy Verneuil

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J’ai vu son cours suspendu,

comme un arc-en-ciel de jade,

sous le pic Brûle-parfum

chevaucher le vent du ciel.

Aujourd’hui subsiste encore

au fond de moi l’écho :

dès que j’ouvre le rouleau

mes oreilles s’assourdissent !

Gao Fenghan  (1683-1748)

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Sauts & résurgences, 2010/2011

acrylique  sur papier de calligraphie, 62 x 100 cm, 62 x 70 cm, 52 x 63 cm

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(63 x 103 cm)

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