» Le pinceau
chargé de pensée printanière
rêve d’éclore en fleurs
au point du jour. «
Chu Ta
» Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir. » Matisse
Le dessin prend forme, révélant la genèse d’un monde floral d’une nature visiblement sexuée, dont le trait, cerne noir exempt de tout repentir, est délivré par le pinceau qui construit pas à pas et cristallise la naissance fragile des représentations mentales, de leurs floraisons.
Le pinceau chemine, progresse, s’étend, s’épand : il évolue dans l’espace-temps, clarifiant son avancée, et développe progressivement des voies de représentation, de visualisation, des chemins de ramifications, de bourgeonnements multiples – expansions végétales sorties d’un espace intérieur indiscernable, indicible, en latence.
Il élabore et dévoile un univers végétal qui nous est proche, définissant des motifs, symboles, archétypes ou suggestions du sommeil, de la gestation, de l’éveil, de l’épanouissement, de la croissance, de la transmission et de la descendance – lorsque la fleur, par exemple, se mue en fruit, en graine ; lorsque le vent, laissant frémir les rideaux de l’air, emporte dans le chant indicible de sa chair les semences d’un futur.
Isabel Michaut
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Variation florale, acrylique et papier de calligraphie sur toile, 80 x 130 cm, hiver 2009
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Calligraphies végétales
acrylique sur papier de calligraphie, 122 x 141 cm, printemps 2009
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Calligraphies végétales
acrylique sur papier de calligraphie, 61 x 141 cm, 2009
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Calligraphies végétales
acrylique sur papier de calligraphie, 68 x 63 cm, 2009
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Calligraphies végétales
acrylique sur papier de calligraphie, 35 x 30 cm, 2009
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Calligraphies végétales 1 et 2
acrylique, sable et papier de calligraphie marouflé sur toile, 40 x 40 cm, 2009
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Calligraphies végétales
acrylique sur papier de calligraphie, 17 x 15 cm, 2009
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